Tours de Merle
Crozant
Tours de Merle
Du XIIe au XVe siècle, on voit les lignages seigneuriaux possesseurs du lieu édifier des tours, des hostels et des murs, constituant ainsi une citadelle dont la fin arrivera avec l’avènement de l'artillerie. En effet, le site pouvait facilement être bombardé des hauteurs avoisinantes. Au XIVe, Merle comprend sept châteaux, deux chapelles et un village, possédés en indivision par sept seigneurs des familles de Merle, de Carbonnières, de Veyrac, de Pestels.
Le château construit au XIe siècle, remanié vraisemblablement au cours de plusieurs campagnes de construction et de reconstruction s'échelonnant pour l'essentiel du XIIe siècle, commandait la Vicomté de Ventadour dont les capitales étaient Égletons, Ussel et Meymac. Par sa situation et sa formidable défense, le château semblait imprenable. Il fut cependant pris par trahison et, treize années durant, il resta aux mains de Geoffroy Tête-Noire pendant la guerre de Cent Ans.
La famille des Comborn, dont on retrouve trace dés le X° siècle, possédait en effet une forteresse publique. Le nom d’Archambaud est porté jusqu’au XIV° siècle par le chef du lignage qui transmet, d’une génération à l’autre, le titre de vicomte et par là-même le château qui constitue le siège de la vicomté.
C'est au IXe siècle (823) qu'apparaissent les premiers seigneurs de Turenne1 . Devenue un véritable État féodal à la suite des croisades, puis un des plus grands fiefs de France au XIVe siècle, la vicomté de Turenne jouit du Moyen Âge au XVIIIe siècle d'une autonomie complète. Jusqu'en 1738, les vicomtes, tenus à un simple hommage d'honneur envers le roi et exempts d'impôts à son égard, agissent en véritables souverains : ils réunissent des États généraux, lèvent les impôts, battent monnaie.
Le premier château (castrum) a été fondé vers 1100. Au cours du 13e siècle, il a été dédoublé en deux fortifications : le Haut et le Bas Châlucet. Alors que Châlucet Bas est resté une coseigneurie gérée par plusieurs lignages de chevaliers, Châlucet Haut a été profondément modifié vers 1270 - 1280 par la création en son coeur d'un château neuf.
Une forteresse semble y avoir été édifiée entre 997 et 1018. Le château attesté pour la première fois dans une charte des années 1200-12101. Une des tours subsistantes porte le nom d'Isabelle d'Angoulême, veuve de Jean sans Terre, épouse de Hugues de Lusignan comte de la Marche, qui, suivant une tradition, l'aurait fait construire. Au XIIe siècle, les capitaines du lieu sont des Foucault, seigneurs de Saint-Germain-Beaupré. Au XIIIe siècle les Comtes de La Marche dressent le château.
Château de Bridiers
Château de Ségur
Le château fort de la ville basse de Châlus a été construit de 1275 à 1280 par Géraud de Maulmont (ou Maumont), conseiller de la vicomtesse de Limoges Marguerite de Bourgogne, sur des terres relevant alors de la seigneurie de Chalusset.
Le site est occupé dès le XIe siècle, comme en témoigne la haute motte castrale située à proximité immédiate de l'actuel château. En 1199, le seigneur de Montbrun, Pierre Brun, dirigeait avec le chevalier Pierre Basile la garnison de Châlus lors du siège au cours duquel Richard Coeur de Lion trouve la mort. Au XIIe siècle, un château de pierre, dont subsiste le donjon de style roman, est construit. Ce château est incendié, et presque entièrement reconstruit, au XVe siècle. Saccagé et pillé.
Maquette - De la fin du IXe siècle au XIIIe siècle, le patronyme d'Aubusson est celui des vicomtes d'Aubusson, l'une des branches de la Maison de Limoges. Au XIIIe siècle, la vicomté d'Aubusson passe entre les mains de la Maison de Lusignan dont étaient issus les Comtes de la Marche. À partir du XVIe siècle, ce sont des membres de la famille royale qui porteront le titre de Comte de la Marche.
La fondation de la cité médiévale Bourganeuf, Burguet-Neuf, si elle date du 12ème siècle n'a pas des origines clairement définies. Cependant, la ville semble être fondée par l'ordre des chevaliers du Temple : Les Templiers au 12ème siècle puis par l'ordre des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem : Les Hospitaliers au 14ème siècle.
Vers l'an 1000 première fortification par les vicomtes de Limoges d'un éperon rocheux dominant la Graine. Le château, dont le donjon date du XIIe siècle, et la majorité du bâtiment du XVe siècle, est situé au-dessus du confluent de la Graine et de la Vayres dans la commune de Rochechouart. Jusqu'en 1470, la châtellenie est le fief d’une branche cadette des vicomtes de Limoges. De l'ancienne forteresse il ne subsiste plus que le châtelet d'entrée à pont-levis dont une tour du XIIIème.
Le château a été édifié au XVe siècle. Il permettait de contrôler l'un des accès vers Ahun. Le château est classé Monument historique depuis 1946, il est actuellement habité par son propriétaire qui l'a acheté en 1982. Il est maintenant ouvert au public. C'est un château privé, comportant un corps de logis rectangulaire flanqué de hautes tours rondes aux angles de sa façade ouest et, sur la façade opposée, une tour d'escalier carrée.
Maison ducale des seigneurs de Ventadour
" Montaigut-le-Blanc, qui le voit n'est pas dedans ! " : le dicton propre au pays révèle la situation en point de mire du manoir féodal. Construit à l'emplacement d'une motte castrale culminant à 505 m d'altitude, le château austère s'impose. Au XIIIe siècle, le donjon est rond ; au XIVe il disparaît ou plutôt se fond avec le corps de logis en un grand bâtiment fortifié qui occupe l'un des côtés de l'enceinte "… " Le château du XVe siècle a gardé ce plan en augmentant sa hauteur.
Dominant la Creuse depuis la fin du Xe siècle, la place forte de Chantemille a très certainement été établie par des vassaux ou la famille de Boson II, comte de la Marche. Au XIIIe siècle Chantemille appartient à la famille de La Chapelle Taillefer qui transmet la seigneurie à la famille Le Fort des Ternes par le mariage de Marie de La Chapelle-Taillefer avec Godefroy Le Fort. En 1308, après la mort de Godefroy, ses trois fils se partagent les biens paternels et maternels.
Construit à partir du XIIe siècle, le château, aujourd'hui en ruines, est l'ancien siège des seigneurs, puis barons, de Lastours. Il conserve plusieurs tours d'angle et la base de son donjon, remaniée au XVIe siècle.
Ce donjon qui reste du château, appelé « La Tour », culmine à 418 m d'altitude et mesure 32 m de haut. Le donjon roman a été surmonté au XIVe siècle de mâchicoulis de type alternés. L'ancien donjon du XIIe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er mars 19452. Il fait partie des donjons carrés les mieux conservés. Il est de plan rectangulaire, 9 X 13 m, ce qui entraîne un système de contreforts différents en fonction des côtés.
En construisant Châlus-Chabrol, l'objectif des seigneurs de Limoges (vicomtes et évêques est de contrôler l'itinéraire de Limoges vers le Périgord. Ils détournent par Châlus la voie qui menait de Bourges à Bordeaux et passait alors par Lastours afin, justement, d'éviter les terres des puissants seigneurs de Lastours pour rejoindre leurs possessions en Dordogne, dont le château de Hautefort.
Le château de Bridiers est cité par le chroniqueur Geoffroy de Vigeois vers 1140. Le “Castrum” évoqueé alors n’est autre qu’une tour sur motte. En 1177, dans la lutte entre le Roi d'Angleterre Henri II et le Comte de la Manche Aldeberte IV de Montgommery, les troupes du Roi assiègent le château.
Le château de Bourganeuf a été édifié par les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem vers 1150. La Tour Zizim a été construite entre 1484 et 1486 pour accueillir en résidence forcée le Prince Zizim. De forme ronde, elle présente sept étages voûtés. Les murs de la tour sont d’une épaisseur de 2,80 m. Un escalier en colimaçon conduit aux sept étages jusqu’au sommet de l'édifice coiffé d'une superbe charpente.
En 982, un « castrum de Axa » est attesté sur l'éperon rocheux dominant la confluence de l'Aixette et de la Vienne. Le fief relevait de l'abbaye de Solignac, mais avant le XIIIe siècle, le site devint une dépendance des vicomtes de Limoges. Un pont traversant la Vienne est construit par les vicomtes de Limoges sous les murailles du château-fort érigé au confluent des deux rivières. En 1183 une bataille eut lieu entre les routiers de Raymond Brun et l'armée de Richard Coeur de Lion.
Une place forte existait sans doute dès cette époque à Malval. Les ruines que l'on voit aujourd'hui sont celles du château de Malval du XIVe siècle. Selon Froissart, Du Guesclin y aurait séjourné en 1370. Il écrit en effet : "Si se bouta ès chateaux du signeur de Malval qui estoit tourné François". Froissart rapporte que Du Guesclin parcourait alors le Limousin avec "200 lances" et qu'il se barricadait le soir dans des forteresses, ne voulant pas faire reposer ses troupes en rase campagne.