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Vierge de Soubrebost

Oeuvre du deuxième quart du XIIIème siècle, restaurée en 1950 par Lucien Toulouse (Paris) : la statue dont certaines parties étaient couvertes de plusieurs couches de peinture fut décapée au produit décapant et à la pointe sans toucher à la patine ; le restaurateur mastiqua les parties de bois vermoulues, refixa les plaques de cuivre détachées et remit en état la dorure en enlevant les marques de vert-de-gris. Oeuvre restaurée en 1981 par Jean-Claude Toulouse (Paris).

 

L'âme de bois moderne de la statue est recouverte par des plaques de cuivre mis en forme au repoussé, possédant un décor gravé et doré. Les plaques de cuivre qui sont fixées par de nombreux rivets ne recouvrent pas entièrement l'âme qui est laissée nue sur une partie des faces latérales ainsi qu'au revers. Le décor émaillé était limité à trois éléments : le collier, la ceinture qui conserve des bandes horizontales d'émaux champlevés alternativement bleu clair et bleu foncé, et la bande de cuivre placée à l'avant du socle émaillée de rouge.

 

La Vierge assise est vêtue d'une robe ceinturée et d'un manteau passé sur les épaules qui dissimule une partie de la coiffure. Le collier présente un décor de rinceaux tandis que des orfrois à motifs géométriques bordent les vêtements. Le Christ couronné, posé entre ses genoux, bénit de la main droite et tient un livre dans la main gauche.

 

Le décor de cette pièce est extrêmement simple. Le collier était anciennement émaillé ainsi que la ceinture qui a conservé quant à elle des bandes horizontales d'émaux champlevés alternativement bleu clair et bleu foncé. L'inscription frontale du socle est elle aussi émaillée de rouge et présente la prière traditionnelle : AVE MARIA GRATIA PLENA DOMINIS TECUM. AMEN.


Cette statue n'est pas un reliquaire mais plutôt une image de vénération, de type icône, telle la Vierge à l'Enfant de Breuilaufa.

 

(Source - Emaux Limousins du Moyen Age / Images du Patrimoine)

 

Vierge émaillée de Soubrebost
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